Salles de sport toulousaines déposent un référé-liberté contre la fermeture obligatoire de leur porte à cause du Covis-19
Les salles de fitness situées dans la zone d’alerte renforcée
sont obligées de fermer. Photo d’illustration Crédit : Roudière/  CC-BY-SA-3.0

Ce lundi 28 septembre 2020, les salles de sports toulousaines, ont décidé de déposer un référé-liberté au tribunal administratif de Toulouse, contestant leur fermeture durant 15 jours, à cause du Covid-19. 

« Non à la mort du fitness !» C’est le combat que mène le collectif  « Touche pas à ma salle de sport» créé après l’annonce de la fermeture des salles de sport pendant 15 jours. Cette nouvelle mesure, déployée pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, est jugée « injuste et disproportionnée » par Hayk Shahinyan, patron de la salle Magic Forme. Pour montrer leur mécontentement et interpeller les autorités, une quarantaine d’établissements de  « Touche pas à ma salle de sport» ont déposé, avec le soutien de France Active et d’autres organisations telles que Union Sport & Cycle, un référé-liberté au Juge Administratif de Toulouse.

Ce dessein a un but : annuler la fermeture obligatoire des lieux de sport. Le juge devra statuer sous 72 heures. En cas de réponse négative, « c’est l’arrêt de mort pour les salles et pour le monde du fitness. » s’inquiète Max, employé au Sport&Perf. Pour les professionnels du secteur de la remise en forme, la fermeture aura de « grandes conséquences économiques »

Slogan lancé par France Active publié sur
tous les réseaux-sociaux des salles de sport. © France Active

Une économie en danger 

Effectivement, les spécialistes des salles de sport, comptaient sur le mois de septembre, « période importante» en terme de chiffre d’affaires. En effet, 30% à 40 % des bénéfices se font grâce aux abonnements renouvelés ou souscrits. Ces pourcentages, représentent une partie du volume de ventes dans l’année. Ainsi, la perte d’adhérents, ne pourra pas rentabiliser les milliers d’euros investis dans les mesures sanitaires et des postes sont en « périls ».

Pour débloquer la situation, une réunion est prévue avec le préfet Étienne Guyot. Des commerçants et des élus seront présents, demain à 15h afin que le dossier et les demandes soient étudiées. En cas de refus du juge au référé, des manifestions seront prévues dans la semaine.

Pour rester ouvert, le collectif « Touche pas à ma salle » propose des solutions