crédit: Simon Blackley (CC BY-ND 2.0)
L’audience du 11 octobre au Tribunal de Toulouse a ouvert la voie à une nouvelle reconstitution, crédit: Simon Blackley (CC BY-ND 2.0)

Près de deux ans après la disparition de Delphine Jubillar dans le Tarn, le juge d’instruction en charge de l’enquête ouvre la voie à une nouvelle reconstitution. Le principal accusé, Cédric Jubillar, est autorisé à être présent pour l’occasion. Cette étape pourrait relancer l’enquête.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Jubillar. Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre de son épouse, est autorisé à assister à une nouvelle reconstitution de la scène de crime, selon des informations du magazine Le Point. Celle-ci se déroulera le 9 novembre 2022 au domicile du couple, à Cagnac-les-Mines, dans le département du Tarn.

Concrètement, le principal accusé quittera provisoirement la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne pour se rendre sur les lieux. Celui-ci est en détention provisoire depuis plus d’un an. Il est accusé d’avoir assassiné sa femme Delphine Jubillar. L’infirmière de 34 ans a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, sans laisser de traces. Aujourd’hui, le mystère continue de planer autour de sa disparition.

Un dispositif exceptionnel pour une affaire hors-norme

Selon le journal Actu Toulouse, tout le village de Cagnac-les-Mines va être bouclé pour l’événement. Au total, plusieurs centaines de gendarmes sont mobilisés pour sécuriser la zone. Face à l’ampleur de cette affaire judiciaire et l’excès de curiosité de certains passionnés, les autorités préfèrent rester prudentes. L’objectif est d’empêcher toute prise de photo de la reconstitution.

Afin de se rapprocher au plus près des faits en présence, l’opération se déroulera de nuit, au domicile du couple. Seront notamment au cœur de cette reconstitution les cris entendus par les voisins, ou encore la dispute étayée par le fils de Cédric et Delphine Jubillar lors de son audition.

Mais cette nouvelle étape dans l’enquête pourrait ne pas se dérouler comme prévu. Le principal intéressé pourrait en effet assister à la reconstitution, tout en refusant d’y participer activement, selon son conseil. Quoi qu’il en soit, Maître Emmanuelle Franck a de nouveau plaidé en faveur de la libération de son client à l’issue de l’audience mardi 11 octobre.