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Les rues toulousaines vides à la veille des soldes Crédit: Arthur Dias
« L’ambiance était mauvaise et le restera », il n’y aura pas de miracles pour ces soldes d’hiver d’après Ramus Benois, gérant de Ma jolie bougie. L’état d’esprit est semblable à l’ambiance : « on est désespérés, dégoutés et énervés ». Affirmant avoir perdu environ « 100 000 euros de chiffres d’affaires en décembre. D’habitude nous faisons 25 000 euros sur le rayon soldés durant l’hiver, là on se demande juste si nous allons déposer le bilan ». Une mauvaise fin d’année qui coûte cher aux commerçants et qui efface la traditionnelle fête des soldes pour laisser place à un objectif de survie pour les boutiques.
Véronique Thodjeman, gérante de L’interprète tente de « rester positive » malgré la pression. « L’année dernière on a vendu à peu près 150 articles durant les soldes d’hiver et cela a fait augmenter notre chiffre d’affaires de 25% mais cette année, on vendra moins d’articles. Les consommateurs sont réfugiés chez eux ». Pour l’instant, aucune décision radicale ne sont prévues pour « sauver » les soldes. Nathalie Bergese, vendeuse chez Sinequanone estime qu’il va falloir « faire plus de remise mais nous ne voulons pas vendre à perte ». Habituellement, « nous augmentons notre chiffre d’affaire de 15% ».
Pointant du doigt les samedi gachés par les manifestation intempestives et la morosité des fêtes, Nathalie Bergese, conclut: « Dans tous les cas on ne peut pas rattraper toute nos pertes d’argent ».