Dans son salon de thé créatif Thé Coul, Maud Baret proposera des animations à l’occasion du Green Friday, vendredi 29 novembre. Crédit: Manon Toutain

Vendredi, c’est le Black Friday. Mais à Toulouse, deux boutiques boycottent ce jour de soldes et organisent leur propre événement, le « Green Friday ».

75% des Français pensent que le Black Friday est « une bonne chose », selon un sondage BVA pour Orange en novembre 2019. Cet avis n’est pas partagé par les gérants des boutiques toulousaines Bhallot, qui crée des sacs écolos et du salon de thé créatif Thé Coul. Elles ont toutes deux décidé de boycotter le Black Friday qui démarre le 29 novembre. Pour Jean-Baptiste Astau, fondateur de Bhallot, «Le Black Friday pousse à la surconsommation et les valeurs économiques et sociales de notre entreprise sont contraires à ce phénomène». C’est pourquoi Bhallot et Thé Coul vont se livrer à un Green Friday: «Plutôt que de proposer des réductions aux clients, il s’agit de valoriser nos activités», explique Maud Baret, gérante de Thé Coul.

«Promouvoir les réparations et la durabilité des produits»

https://twitter.com/Bhallot1/status/953932938164490241

Pour ce Green Friday, une partie du chiffre d’affaires réalisé sera redistribué, par ces deux boutiques, à l’association Hop, qui lutte contre l’obsolescence programmée. Bhallot mettra à dispositions de ses clients deux machines à coudre gratuites, pour qu’ils puissent venir réparer leurs vêtements usés. Initiative prise dans le but de «promouvoir les réparations et la durabilité des produits», confie Jean Baptiste Astau. Quant à Maud Baret, elle proposera à ses clients des ateliers de poterie et de concevoir des étiquettes avec des messages forts. L’occasion aussi pour elle de «parler de valeurs éthiques» .