Des pigeons envahissent la place Wilson à Toulouse.Crédit photo : Meïssa Hadjeb
Des pigeons envahissent la place Wilson à Toulouse. Crédit photo : Meïssa Hadjeb

Interpellée par l’association de protection animale PAZ (Paris Animaux Zoopolis), le 5 février dernier, la mairie de Toulouse est accusée de pratiquer le gazage de pigeons. Une méthode jugée « cruelle et létale » par Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association.

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« Le gazage de pigeons est une méthode létale et cruelle ». C’est ce que clame l’association de défense animale PAZ. Toulouse fait l’objet d’une enquête menée par l’association, sur la manière dont la mairie traite les pigeons. Le but : connaître précisément les méthodes utilisées pour diminuer la présence de ces oiseaux dans les rues de la ville rose. L’association affirme se baser sur des rapports stipulant que la mairie de Toulouse a recours à des méthodes telles que la capture de pigeons à l’aide de cages. « Ils les capturent, les trient et tuent un grand nombre de pigeons en les gazant », affirme le groupe de défense animale.

« Mais sur quoi ce processus de triage se base-t-il ? » questionne Amandine Sanvisens, cofondatrice de PAZ. L’association dénonce des méthodes jugées cruelles. « Ces pratiques doivent impérativement cesser« , ajoute Amandine Sanvisen. En plus de ces méthodes, PAZ note que les 140 villes visées par l’enquête pratiquent toute la stérilisation de ces animaux, parfois sans avoir sédaté l’animal au préalable. Toulouse ferait partie des 140 villes concernées. « La douleur des animaux n’est pas prise en compte », s’insurge Amandine Sanvisen. Pourtant, l’association PAZ confirme qu’il existe bel et bien des méthodes « non cruelles » pour gérer le nombre important de pigeons dans les rues.

Des propositions plus « éthiques »

Comprenant que la surpopulation des pigeons est un problème pour la ville et pour ses habitants, PAZ propose des méthodes plus « éthiques » pour diminuer le nombre de pigeons toulousains. « Il est possible de distribuer aux pigeons du maïs contraceptif sans hormones, ce qui limiterait le nombre de naissances ». Cette méthode n’est pas la seule avancée par l’association. « Pour éviter les naissances, on peut aussi se rendre dans les pigeonniers et y secouer les œufs, ainsi, ils n’écloront pas. ». Mais ces pratiques sont coûteuses.

Contactée par nos soins, la mairie n’a pas donné suite à nos sollicitations.