Ce 23 et 24 mars, Dijon, la capitale de la Bourgogne-Franche-Comté accueille les championnats de France universitaires de lutte et de sambo. La Paloise d’origine Lucie Mourlane, étudiante à l’université de Tarbes, va représenter l’académie de Toulouse.
« J’y vais pour gagner ». L’ambition de Lucie Mourlane est claire, ramener la médaille d’or à l’université Paul Sabatier de Tarbes. Mais lorsqu’elle a commencé la lutte en début d’année scolaire, la jeune lutteuse « ne pensait pas arriver à ce stade de la compétition. J’ai été championne académique et aujourd’hui je vais aux championnats de France. C’est fou. » La compétition va se dérouler sur deux jours. Le 23, il s’agit du championnat individuel et le lendemain, aura lieu le championnat par équipe dans lequel elle sera accompagnée de 4 garçons de son université. Chaque équipe a, en effet, l’obligation d’amener une féminine dans ses rangs.
Dans sa catégorie des -60 kg, elles sont 17 à prétendre à la médaille d’or. La Paloise va tout faire pour gagner, et ce même si en face « il y aura sûrement des licenciées de la fédération française de lutte. Mais même pas peur ! » s’exclame l’unique représentante de l’académie de Toulouse.
Mais pour arriver à ce niveau, Lucie Mourlane a dû cravacher. « Cela a été beaucoup de travail et de rigueur. Je m’entraîne à l’université 2 fois par semaine avec le coach du club de Tarbes. Et en plus de cela, je vais y faire des entraînements supplémentaires. » Mais cette dernière se réjouit d’avoir travaillé autant à tous les entraînements, qui sont pour la plupart libres. « Lorsque je m’entraîne dans les Hautes-Pyrénées, c’est libre. On travaille donc sur nos points faibles et c’est aussi ce que je cherche. » Mais ce n’est pas la première fois qu’elle se frotte aux sports de combat.
« Il fallait que je me défoule dans le respect. J’ai choisi la lutte. »
Ancienne championne de France de judo, les sports de combat sont partie intégrante de sa vie. « J’ai commencé le judo quand j’avais seulement 5 ans. J’ai dû arrêter, car je fais mes études à Tarbes et que mon club est à côté de Pau ». L’ancienne judokate devait donc trouver un autre sport : « Il fallait que je trouve un autre moyen de me défouler dans le respect. J’ai choisi la lutte. Il n’y avait pas de judo à l’université. »