cycliste Quentin Pacher au critérium du Dauphiné
Quentin Pacher (au centre) au critérium du Dauphiné d’aout dernier.
Crédit : Franz-Renan Joly / B&B Hotels – Vital Concept.

De retour d’Imola où se déroulaient les championnats du monde de cyclisme, Quentin Pacher, le Toulousain d’adoption de 28 ans, revient sur cette année 2020. Une année qui restera gravée dans sa mémoire, pour celui qui il y a seulement 6 ans ne courait encore qu’en amateurs.

« Si on m’avait présenté ce bilan en départ de Tour de France, j’aurais signé de suite». En 2018, Quentin Pacher est appelé par le manager Jérôme Pineau pour faire partie de sa nouvelle équipe: B&B Hotels-Vital Concept KTM. Trois ans plus tard, l’équipe des « Men in Glazz » a l’occasion de participer à son premier Tour de France. C’est aussi une première pour le Toulousain qui, à 28 ans, va enfin vivre l’expérience de la grande boucle. Pour son premier Tour, Quentin Pacher est « heureux de participer » et a bien l’ambition de « ne pas être un simple spectateur. »

Le puncheur a donc continué à courir comme il aime le faire, en étant « offensif et acteur de la course« . Cela s’est finalement traduit par trois top 10 et quatre échappées, avec notamment une quatrième place lors de la plus longue étape du Tour entre Chauvigny et Saran. « J’ai grandi en Dordogne, dans un endroit vallonné. Il fallait monter une côte pour rentrer chez moi, et je pense que ça a vraiment façonné mon style et le coureur que je suis aujourd’hui. »

« Les championnats du monde, c’est la cerise sur le gâteau »

Après un premier Tour de France réussi, Thomas Voeckler, le sélectionneur de l’équipe de France, a scellé l’année de Quentin Pacher de la plus belle des manières. Le Toulousain a fait partie des huit coureurs tricolores aux championnats du monde à Imola en Italie. C’est encore une fois une première pour Quentin Pacher qui n’aurait pas pu rêver mieux avec la victoire historique de Julian Alaphilippe, 23 ans après Laurent Brochard. « C’est génial ce qu’on a réalisé pour le cyclisme français, pour Julian. On avait une vraie équipe soudée, ce qui est parfois difficile vu que l’on court 98% de la saison les uns contre les autres. Je suis très fier d’avoir fait partie de cette équipe. C’est un souvenir qui restera gravé à vie dans ma mémoire. »