Certains candidats à la présidentielle comme Eric Zemmour (Reconquête) ou Jean-Luc Mélenchon (Union Populaire) pourraient voir leur candidature compromise s’ils ne parviennent pas à réunir les 500 signatures nécessaires. Quelques avis de Toulousains sur une éventuelle réforme du système de parrainages.

Léo, 19 ans, étudiant

« À partir du moment où la personne représente à peu près 10% des intentions de vote donc un électorat conséquent, ce n’est pas démocratique que celle-ci ne puisse pas se présenter. Aujourd’hui certains partis empêchent les maires de parrainer d’autres candidats. Baisser le nombre de parrainages serait utile et réinstaurer l’anonymat permettrait d’enlever la pression que les maires subissent par leurs partis. »


Yohann, 28 ans, aide-soignant

« Si un candidat représente une proportion de l’électorat importante et qu’il ne peut pas candidater officiellement à la présidentielle, les gens qui le soutiennent ne sauront plus pour qui voter. Le parrainage citoyen changerait la donne puisque ces électeurs-là auraient le pouvoir de mener leur candidat favori à l’élection. »



Luka, 22 ans, étudiant

« Je regrette que le soutien des maires ne soit pas anonyme au même titre que le vote. D’autant plus que beaucoup souhaiteraient donner leur parrainage et ne le font pas. Ces élus doivent être incités à le faire sans y être contraints non plus, car les forcer ne serait plus démocratique. En revanche je ne suis pas pour le parrainage citoyen, car cela pénaliserait certains candidats comme Jean Lassalle. »



Stéphane, 52 ans, directeur commercial

« Le système est ancien et favorise les candidats issus de gros partis. La proposition de Jean-Luc Mélenchon d’instaurer des parrainages citoyens est intéressante puisqu’elle ajouterait un peu plus de démocratie. Mais je ne me fais pas de souci pour ces candidats, car jusqu’à aujourd’hui, les prétendants sérieux ont toujours pu se présenter. »