Déforestation, gaz à effet de serre, utilisation excessive d’eau… la surconsommation de viande impact négativement l’environnement selon le Monde. La fondation Terra Nova propose dans un rapport de diviser par deux nos apports en viande d’ici à vingt ans pour pallier au problème. Seriez-vous prêt à consommer moins ?

axel-27ans-pisteur-secouristeAxel, 27 ans, pisteur secouriste

« Personnellement, non. Je vis à la montagne et c’est vrai qu’on mange davantage de viande qu’ailleurs. Mais de la bonne viande ! On connaît les fournisseurs, ce sont des bêtes élevées en liberté. J’en consomme environ une fois par jour et ça me convient très bien. Je serais peut-être prêt à me remettre en question si on venait me prouver que c’est mieux pour ma santé ou pour mon budget. »

julia-20ans-étudianteJulia, 20 ans, étudiante

« Ça me paraît évident. On n’aura pas le choix de toute façon. Si on continue comme ça, et qu’en plus le reste de la planète s’adapte à nos modes de consommation, on épuisera toutes ressources. Je ne suis pas végétarienne. Je consomme au moins un steak par semaine. J’aime la viande, mais on s’autodétruit à trop en consommer. Pour vivre correctement il sera nécessaire de se limiter. »

roger-80ans-retraitéRoger, 80 ans, retraité

« On a déjà bien diminué avec ma femme depuis la retraite. On en mange une fois par semaine pour le repas de famille. Du poulet fermier, ou de la viande du boucher. J’aime aller au marché aussi, j’achète directement aux petits producteurs. Mais jamais en grande surface. Je n’aime pas l’industrie de la viande. Quand on voit les reportages, c’est affreux ! C’est fou que personne ne l’interdise. »

anaruth-43ans-secrétaireAnaruth, 43 ans, secrétaire

« C’est ce qu’on fait avec ma famille. On en mange une à deux fois par semaine et on passe au bio. Il y a d’autres apports en protéines. La viande n’est pas saine, les bêtes sont bourrées d’hormones. Mais quand on n’est pas renseigné, on fait confiance aux marques. Les pubs nous incitent à consommer toujours plus. Il faut changer la façon de se nourrir au niveau mondial ou on finira par détruire la planète. »