17 et 20 %, c’est l’augmentation du nombre de plaintes pour viol et agressions sexuelles l’an dernier en France. Des données publiées par le ministère de l’Intérieur jeudi 31 janvier. Selon le monde, des chiffres en hausse expliqués notamment avec le mouvement « #MeToo ». Réaction dans les rues toulousaines.

Blandine 20 ans, vendeuse

Blandine 20 ans, vendeuse

« Selon moi, c’est simplement une hausse du nombre d’agressions. Et ce taux grimpera tant que les femmes continueront de s’exprimer. Une libéralisation de la parole permise, sans aucun doute, grâce aux mouvements comme #MeToo »

 

Alexandre 18 ans, livreur de pizza

Alexandre 18 ans, livreur de pizza

« Les agressions ne doivent pas être en hausse. Les femmes ont juste moins peur de s’exprimer. Désormais, elles se sentent soutenues, entendues et protégées grâce à l’apparition de tous ces mouvements comme #MeToo. Maintenant, ce sont les hommes qui ont honte de s’exprimer s’ils sont battus par leur femme. »

 

 

Thomas 26 ans, vendeur

Thomas 26 ans, vendeur

«Le taux d’agressions a toujours été en hausse, mais la pression sur les femmes était telle qu’elles n’osaient pas prendre la parole. Ces mouvements ont permis une libéralisation de la parole. Cela explique la hausse du nombre de plaintes déposées pour agression. »

 

Dimitri 18 ans, au chômage

Dimitri 18 ans, sans emploi

« À mon avis, la parole se libère notamment grâce aux mouvements comme #MeToo. Les femmes se sentent écoutées et les hommes réalisent enfin qu’il y a un réel problème. C’est en quelque sorte un pas vers l’égalité, même si ce n’est pas parfait. »