En déplacement diplomatique au Burkina Faso, Emmanuel Macron a promis hier lors de son discours à l’Université de Ouagadougou, de « déclassifier » les documents secrets-défense concernant l’assassinat de l’ancien président burkinabè, Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987. Véritable figure de l’anticolonialisme panafricain, sorte de Che Guevara africain pour la jeunesse burkinabè, ces documents pourraient confirmer les soupçons qui pèsent autour de l’ex-dirigeant Blaise Compaoré, mais aussi sur l’administration française de l’époque.