L’enquête sur les arrangements entre le groupe Lafarge et l’Etat Islamique se poursuit. Des perquisitions ont eu lieu aux sièges de l’entreprise de ciment, à Paris et à Bruxelles. Une enquête préliminaire vient de confirmer que pour assurer le maintien de ses activités sur le territoire syrien malgré le conflit, le groupe Lafarge a dû verser de l’argent à l’EI notamment, qui contrôlait la région entre 2013 et 2014. Outre l’accusation de « financement d’une entreprise terroriste », Lafarge est aussi accusé d’avoir violé l’embargo de 2011. L’entreprise aurait régulièrement acheté des matières premières à l’EI.