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L’hôpital de Rangueil, où s’est produite Frédérika, pour le festival Jazz sur son 31. (Photo: Mathieu Vergez)
Hausse de fréquentation ce mercredi à l’hôpital de Rangueil, mais pour une fois, c’est une bonne nouvelle. De nombreux curieux se sont retrouvés cet après-midi, dans le petit espace culturel du CHU de Rangueil. Plus de places assises, certains ont dû se contenter du sol. Frédérika a alors délivré un concert d’une heure, aux allures de show-case.
Toulouse et Jazz sur son 31 oblige, c’est par un réarrangement de la chanson Rimes de Claude Nougaro, que Frédérika entame sa prestation. S’en suit, un répertoire de compositions naviguant entre jazz, pop, et trip-hop.
« J’ai écouté beaucoup de classique, de jazz, de rock’n’roll et de chansons françaises avec ma mère.», confie-t-elle. « Puis, j’ai fait ma propre culture avec la musique électronique, du monde, le métal… Je suis très éclectique dans mes goûts et j’ai participé à beaucoup de groupes différents. »
Patients et médecins qui passent dans le couloir, s’arrêtent un instant pour écouter l’artiste. Le public applaudit lorsqu’il reconnaît, au détour d’un instrumental en beat-box et percussions corporelles, le célèbre thème de Duke Ellington, Caravan. L’artiste a repris le standard d’Ellington dans une réinterprétation très personnelle.
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Une prestation qui a été très appréciée des personnes présentes, puisque Frédérika a joué un rappel après quelques longues minutes d’applaudissements nourris. Tous les spectateurs se sont ensuite agglutinés autour de la chanteuse pour la féliciter et lui demander des renseignements sur son travail.