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La vente aux enchères des oeuvres de Pierre Jourda du 6 novembre dernier était également accessible en ligne, où s’est écoulé environ 50% des toiles proposées. © Aurélie Rodrigo

Après le succès de la vente aux enchères des œuvres et collages du peintre toulousain Pierre Jourda début novembre, une nouvelle date va être proposée. Fin février, la salle de vente Marambat- Malafosse va de nouveau accueillir des tableaux de l’artiste, cette fois des années 70.

« Ils étaient nombreux, tous mordus ou passionnés d’art » dépeint Andrée Jourda, l’épouse de l’artiste. Suite au succès des enchères du 6 novembre dernier, de nouvelles œuvres du peintre Pierre Jourda seront mises en vente au printemps prochain à Toulouse. Il sera majoritairement question de créations des années 70. Un travail très affecté par les événements de mai 68, date à partir de laquelle le peintre s’est lancé dans l’art engagé. Son épouse se remémore cette période, tout sourire. « Il exprimait des idées nouvelles. Une sorte de critique du monde politique et de mœurs. Mais il n’a jamais quitté son côté poétique et surréaliste. » C’est son style qu’Andrée Jourda veut mettre en avant à l’occasion de cette vente.
Le rendez-vous sera de nouveau organisé à la salle de vente Marambat- Malafosse et les mises à prix des œuvres devraient osciller entre 600 et 800€. Les quelques œuvres restantes des enchères précédentes seront à nouveau disponibles.

Un grand succès pour les premières enchères

Un premier succès en novembre dernier, car c’est près de 80% des œuvres présentées qui ont été écoulées. Plus d’une cinquantaine de toiles et de collages du peintre étaient mis aux enchères à Toulouse et sur internet. « Une vente exceptionnelle », commente Pauline Souques Brugeon, agent de l’Atelier Pierre Jourda. « Pierre Jourda a toujours été connu pour ses toiles, très rarement pour ses collages. Un travail que nous avons mis en avant à l’occasion de cette vente », mais pas seulement. En amont des enchères, une exposition de trois jours était donnée dans la salle des ventes. « J’avais beaucoup de collages, surtout de petite taille. Ils étaient principalement composés de morceaux de journaux d’après guerre. Des réalisations essentiellement en noir et blanc », conclut Andrée Jourda, qui a partagé la vie de l’artiste pendant plus de 40 ans.