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« Ils étaient nombreux, tous mordus ou passionnés d’art » dépeint Andrée Jourda, l’épouse de l’artiste. Suite au succès des enchères du 6 novembre dernier, de nouvelles œuvres du peintre Pierre Jourda seront mises en vente au printemps prochain à Toulouse. Il sera majoritairement question de créations des années 70. Un travail très affecté par les événements de mai 68, date à partir de laquelle le peintre s’est lancé dans l’art engagé. Son épouse se remémore cette période, tout sourire. « Il exprimait des idées nouvelles. Une sorte de critique du monde politique et de mœurs. Mais il n’a jamais quitté son côté poétique et surréaliste. » C’est son style qu’Andrée Jourda veut mettre en avant à l’occasion de cette vente.
Le rendez-vous sera de nouveau organisé à la salle de vente Marambat- Malafosse et les mises à prix des œuvres devraient osciller entre 600 et 800€. Les quelques œuvres restantes des enchères précédentes seront à nouveau disponibles.
Un premier succès en novembre dernier, car c’est près de 80% des œuvres présentées qui ont été écoulées. Plus d’une cinquantaine de toiles et de collages du peintre étaient mis aux enchères à Toulouse et sur internet. « Une vente exceptionnelle », commente Pauline Souques Brugeon, agent de l’Atelier Pierre Jourda. « Pierre Jourda a toujours été connu pour ses toiles, très rarement pour ses collages. Un travail que nous avons mis en avant à l’occasion de cette vente », mais pas seulement. En amont des enchères, une exposition de trois jours était donnée dans la salle des ventes. « J’avais beaucoup de collages, surtout de petite taille. Ils étaient principalement composés de morceaux de journaux d’après guerre. Des réalisations essentiellement en noir et blanc », conclut Andrée Jourda, qui a partagé la vie de l’artiste pendant plus de 40 ans.